Michel Albert, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, ancien commissaire au Plan, lors d’un récent colloque-sauterie du "Centre d’analyse stratégique" (nouveau nom, pompeux et flatulant plus haut que, du feu "Commissariat au Plan") :
"Je suis soucieux de voir à quel point on s’inquiète pour le financement de nos retraites et que dans le même temps on puisse aussi mal préparer l’avenir de nos jeunes."
Il faudrait peut-être que quelqu’un lui dise que les hommes vivent dans le temps, grandissent et vieillissent, et que préparer l’avenir des jeunes actifs, c’est AUSSI s’inquiéter du financement de leur future retraite.
C’est le problème quand on oppose les générations, et qu’on joue les "jeunes contre les vieux" : ça revient toujours à nier que les jeunes deviennent vieux !